Événement

J_O_M a écrit:

Nous avons désappris à compter,

Et à penser le monde en tant que globe,

Car tous les calculs s’effondrent

Devant ce qui est réel, neuf et intact.

N’y a t-il pas unité plus grande

Que d’arpenter le proche et le loin ?

N’y a t-il pas vérité plus belle

Que ce que, premièrement, l’on éprouve ?

Là où l’être paraît, où les choses brillent,

Cette paix, maintenant, que nous traçons :

Il n’y a plus rien à dévoiler d’autre

Que l’inconnu où nous sommes.

J_O_M a écrit:Je me suis rendu compte, avec une certaine stupéfaction, que je n’avais répondu ni au message de William, ni à celui de Brase.

Alors, un grand merci William pour cette citation de Bouddha que j’ignorais. Il y a en effet, dans ce poème, l’éloge de la victoire d’une communauté de cités libres et fraternelles, fondée sur la réalité vécue, contre une société de masse totalitaire, qui a régné jusqu’à maintenant, en arrachant les individus à leur propre vie et à leur territoire immédiat.

Et merci, mon cher Brase, pour cette illustration.

* * *

Je profite de ce moment pour publier la version remaniée de ce poème :

Nous avons désappris à contraindre,
Et à penser le monde en tant que globe,
Car tous les calculs s’effondrent
Devant ce qui est réel, vif et intact.
N’y a t-il pas unité plus grande
Que d’arpenter le proche et le loin ?
N’y a t-il pas vérité plus belle
Que ce que, premièrement, l’on éprouve ?
Là où l’être paraît, où les choses s’écoulent,
Cette paix, maintenant, que nous traçons :
Il n’y a plus rien à dévoiler d’autre
Que l’inconnu où nous sommes.


Avec mes amitiés,

Julien.

william1941 a écrit:''La réalité pour ton chien, c'est un os
La réalité pour ta balance, c'est un poids de fonte.
Mais la réalité pour toi est d'une autre nature''
Citadelle CXII

C’est magnifique !