Brèves de comptoir (pipesques)

Moi, en matière d'aros, je ne suis pas difficile : je n'en aime aucun.
- Il paraît qu'Einstein, avant de réfléchir à une question difficile, allumait toujours une bonne pipe.
- Moi je fais l’inverse.
- Il paraît que les vers de terre, quand ils creusent des galeries avec leur bouche, ils respirent par l'anus.
- Comme moi, quand je fume ma pipe.

- Moi, je n'aime pas les Anglais.
- Moi si. Mais uniquement dans ma pipe.

- Tu fumes dans le bar ? Tu sais pas que la loi Evin t'interdit te fumer dans les lieux publics ?
- Moi, Evin, je l'emmerde.
- Fais gaffe, il va finir par t’interdire aussi de chier dans les lieux publics.

- Moi, je ne fume que des blondes.
- Moi, je préfère les bruns.
- T'es homosexuel ?

- Moi pour conserver mon « gros cul », je le mets dans une couille de taureau.
- Vaut mieux ça que l'inverse.

A l’école, j'étais premier de la classe: les copains m'appelaient "grosse tête petit cul". Maintenant j’ai grandi. Quand je fume du gris dans ma liseuse à petit foyer, les copains m'appellent « gros cul petite tête ».

- Il parait que les morts fument les pissenlits par les racines.
- T’es con ou quoi ? Ils peuvent pas, puisqu'ils ont cassé leur pipe.

- Panisse: « Moi je dis que les fumeurs de pipe c'est tous des fadas. »
- Escartefigue: « Moi je dis que les fumeurs de cigare, c’est tous des couillons. »
- Monsieur Brun: « Arrêtez de vous chamailler. Vous feriez mieux de fumez le calumet de la paix."
- Panisse: « Voilà bien une parole de lyonnais. Un calumet, c'est une pipe. »

Moi et ma copine on est vegan: on ne fume que des tabacs à base de plantes

- J'ai le cigare au bord des lèvres.
- Les toilettes, c'est au fond à gauche.

Dédé à la patronne du bar tabac:
- Mets moi un pernod et un paquet d'Amsterdamer.
- Tu dois d'abord payer tes dettes.
- Combien je te dois ?
- Dix pernods, deux blagues de Caporal, et une pipe.
- Les pernods je les ai bus. Le tabac je l'ai fumé. La pipe, par contre, j'en ai aucun souvenir.

- Y paraît que Moïse a cru en Dieu à cause d’un miracle. Il a vu un « buisson ardent ».
- C’est-à-dire ?
- Du bois qui brûlait, mais qui ne se consumait pas.
- Moi, j’ai pas besoin d’être Dieu pour accomplir ce miracle. J’ai qu’à fumer ma pipe.

- Quand je vais à Bethune, j'petune
- Quand je vais à Passy, j'petune aussi.
- Et moi, quand je vais à Andorre, j’pétune encore.
- Vous avez raison les gars : le pétun, ça se commande pas.

Quand on voit la fumée blanche au dessus du Vatican, tout le monde crie "vive le Pape". Quand on voit la fumée blanche au dessus de ma pipe, tout le monde s'en fout.

- Tu fumes trop vite
- Et alors?
- Qui veut pétuner loin ménage sa mixture.

- Tes pas trop vieux pour pétuner?
- C’est sur les vieilles lippes qu’on fume les meilleures pipes.

- Pourquoi tu fumes la pipe plutôt que la cigarette ?
- Les volutes s'envolent, la pipe reste.

De tous les animaux, les coqs de bruyère sont les mieux placés pour fumer la pipe.

- C'est quoi, une civette?
- La femelle du civet.

- Je m'appelle Jean Culot, et tout le monde se moque de moi.
- Oh tu sais, le nom ça veut rien dire. Regarde, Jean Nicot.

- Mec, ta pipe est mal culottée.
- Je sais, les copains m'appellent Dagobert.

- Tu sais comment on dit « tabac » en latin?
- Non
- Tabacum Nicotiana.
- Nique Oxana toi-même.

Je ne fume jamais entre deux bols.

A force de bourrer ma pipe avec les doigts, j'ai chopé un cor au pouce.

- Pour toi, c'est quoi la meilleure pipe?
- Celle que j'ai au bec.

- Salut Dédé! Comment t'as su que j'étais là ?
- J'ai vu la fumée, je suis entré.

J'ai connu une fille, elle s'appelait Lou. Quand elle passait dans la rue, toutes les pipes se rallumaient sur son passage.

- J'ai ouvert la boîte de Pandore.
- Y avait quoi dedans ?
- Des tabacs d'Andorre.

- Quand tu fumes la pipe, le moment délicat, c'est quand tu atteins la fin du bol. Toute la difficulté, alors, c'est de gérer le cul de bouffarde.
- Ta femme, elle s'appellerait pas Gérarde des fois ?

  Jaufré