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Mort de rire
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Re: Mort de rire
Deux fous font leur lessive...
- Pourquoi mets tu du dentifrice sur tes pulls ?
- Ça rend la laine fraiche et ça renforce les mailles !
- Pourquoi mets tu du dentifrice sur tes pulls ?
- Ça rend la laine fraiche et ça renforce les mailles !
Re: Mort de rire
Deux types discutent…
- Cette année Noël tombe un vendredi…
- J'espère que ça ne sera pas un vendredi 13 !
- Cette année Noël tombe un vendredi…
- J'espère que ça ne sera pas un vendredi 13 !
Re: Mort de rire
Harmoblues a écrit:Comme référencée dans un autre fil de discussion, la Bud est à la bière ce que le mercurochrome est à la jambe de bois... Parc contre, les pubs sont parfois marrantes...
J'ai remonté un peu le sujet (pas tout ce que j'ai raté, sinon j'y passe la nuit et je finis avec des courbatures aux côtes....) et je retombe sur ça.
Mon dieu, mais D'OU CA SORT ? A quelle joyeuse époque les publicitaires se permettaient-ils des trucs aussi incongrus ?
____________________________________________________________________________________________________________________________
"La tradition, c'est nourrir les flammes, pas vénérer les cendres." (Gustav Mahler)
"Il en va des fonctionnaires comme des livres dans une bibliothèque: on place tout en haut ceux qui servent le moins" (Clémenceau)
natou- Hameau des hobbits
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Re: Mort de rire
Je suis d'accord, comme bière, ben on repassera. Quant à leurs pubs, certaines font pitié, d'autres, par contre, d'autres sont de petit bijoux.natou a écrit:Harmoblues a écrit:Comme référencée dans un autre fil de discussion, la Bud est à la bière ce que le mercurochrome est à la jambe de bois... Parc contre, les pubs sont parfois marrantes...
J'ai remonté un peu le sujet (pas tout ce que j'ai raté, sinon j'y passe la nuit et je finis avec des courbatures aux côtes....) et je retombe sur ça.
Mon dieu, mais D'OU CA SORT ? A quelle joyeuse époque les publicitaires se permettaient-ils des trucs aussi incongrus ?
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Mort de rire
Toto, douze bouteilles de vin à 6 € pièce, combien ça fait ?
- À la maison, ça fait 3 jours Madame !
- À la maison, ça fait 3 jours Madame !
Re: Mort de rire
En parallèle à mes considérations sur le fil « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » de notre compagnon Harmoblues, je souhaitais vous offrir, brut de décoffrage quelques réflexion très personnelles sur l’irruption surprenante de la poésie dans notre quotidien.
Sans comparaison aucune avec les notes tourbées amoureusement décrites et poétiquement évoquées par notre compagnon au point qu’on en peut suivre les volutes du regard, l’effet poésie m’a remis en mémoire quelques émotions qu’en votre compagnie je souhaitais évoquer.
Besognant industrieusement dans ce qu’on nomme pudiquement un « Open space », c’est-à-dire un espace ouvert à tous les miasmes et tous les ragots possibles, il n’est pas une journée sans qu’un oppressant besoin de m’isoler ne me saisisse vigoureusement.
C’est pourquoi, buvant copieusement (de l’eau NDLR) pour le bien-être de mes reins et pour objectiver quelques prétextes à des absences salvatrices et répétées, je suis donc addict à l’option « Toilettes au fond du couloir à gauche ».
Vous n’êtes pas sans avoir remarqué que, mis-à-part les soucis techniques de chasse d’eau et les problèmes de robinet (Quel temps faut-il pour remplir un lavabo sans bonde.), il est quelque chose d’autre de crucial, d’intime au point de susciter des répercussions incalculables sur l’humeur d’une journée …
Il s’agit, bien sûr de ce rouleau magique, merveille ou bien horreur en fonction de sa présence ou pas. Rarement triple épaisseur mais parfois proche du papier de verre triple zéro, l’objet de toutes nos attentions nous confronte souvent à un manquement essentiel au savoir-vivre et à la bienséance (être bien sur son séant !!!) soulignant cruellement à quel point l’absence criante d’un simple carré de cellulose survenant au moment le moins opportun peut nous précipiter dans un océan de perplexité.
Or donc, c’est tout imprégné de cette vérité que je me suis missionné à une croisade, et c’est ici que l’évocation de la poésie, notion un peu obscure dans le contexte présent prend tout son sens.
Inspiré par je ne sais quelle muse, je me suis appliqué à créer et afficher (sainte Imprimante, je te salue bien !) quelque avertissement, sous forme de poème exprimant une souffrance. Cette supplication, composée de vers de mirliton n’ayant d’autre but que d’attirer l’attention, en voici donc la copie intégrale :
« Qu’il soit vert, bleu
ou bien caca d’oie,
le papier, c’est bien mieux
quand il y en a !!!! »
J’entends déjà les puristes, afficionados de Rimbaud et Verlaine regimber, taper du pied, voire contester…
Qu’importe puisque je ne puis qu’acquiescer …
Un manque criant de résultats face à cette première campagne m’incita donc à en constater la pauvreté et à tenter une deuxième approche, bien plus fine…
Des mois de travail acharné pour arriver à maitriser la quintessence du summum poétique : le HAÏKU japonais. Fulgurance de l’art, pléthore de règles de construction dont une seule possède de l’importance : Que l’image évoquée soit frappante et toute autre contrainte peut être oubliée, outrepassée !!!
Je vous livre donc impétueusement ce qu’en rêve il m’est apparu :
« Et là, j’avance ma main
fébrile, tendue
las, papier chéri, disparu !!! »
Une supplique enfiévrée, de nature à émouvoir les plus endurcis des guerriers.
Cette profonde exhortation a-t-elle été suivie d’effets, me demanderez-vous ?
Que nenni, hélas ?
Tant d’efforts récompensés uniquement par le mépris total de mes adjurations. Prières vigoureuses restées lettre-morte.
Alors un hymne puissant à la gloire de saint-Klinaixe est monté à mes lèvres et je me suis dès-lors résigné à lâcher l’affaire du rouleau fantôme.
Pour conclure, voici le fin mot de l’affaire :
Un jour que je croisais fortuitement le nonchalant préposé à l’approvisionnement, celui-ci me demanda d’un air gêné ce qu’il y avait d’écrit sur des productions rédigées par d’autres en format A4 dûment scotchées sur le miroir !!
Vous l’aurez deviné, IL NE SAVAIT PAS LIRE …
Le bonheur tenant à peu de choses, je décidais donc qu’à défaut d’avoir de bonnes raisons pour être heureux, quitte à passer pour un imbécile, il suffisait d’être heureux sans raisons …
bien à vous, frère Cadfael
Frère Cadfael- Tête connue
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Localisation : Région parisienne
Re: Mort de rire
Que de poésie gâchée pour un simple bout de papier
L'analphabète ne sachant déchiffrer
La suplique de notre Frère ainsi frustré
De ne pouvoir s'essuyer...
Mais bon diou, quelle rigolade à la lecture de ta malheureuse aventure !
L'analphabète ne sachant déchiffrer
La suplique de notre Frère ainsi frustré
De ne pouvoir s'essuyer...
Mais bon diou, quelle rigolade à la lecture de ta malheureuse aventure !
Re: Mort de rire
Petits joueurs !!! Voici de la vraie poésie sur la matière qui vous intéresse ... Doublée d'une sagacité évidente !
François RABELAIS, Gargantua, chapitre 13 : Comment Grandgousier reconnut à l'invention d'un torche-cul la merveilleuse intelligence de Gargantua.
"Sur la fin de la cinquième année, Grandgousier, retour de la défaite des Canarriens, vint voir son fils Gargantua.
Alors il fut saisi de toute la joie concevable chez un tel père voyant qu'il avait un tel fils et, tout en l'embrassant et en l'étreignant, il lui posait toutes sortes de petites questions puériles.
Et il but à qui mieux mieux avec lui et avec ses gouvernantes auxquelles il demandait avec grand intérêt si, entre autres choses, elles l'avaient tenu propre et net.
Ce à quoi Gargantua répondit qu'il s'y était pris de telle façon qu'il n'y avait pas dans tout le pays un garçon qui fût plus propre que lui.
"Comment cela ? dit Grandgousier.
- J'ai découvert, répondit Gargantua, à la suite de longues et minutieuses recherches, un moyen de me torcher le cul. C'est le plus seigneurial, le plus excellent et le plus efficace qu'on ait jamais vu.
- Quel est-il ? dit Grandgousier.
- C'est ce que je vais vous raconter à présent, dit Gargantua.
Une fois, je me suis torché avec le cache-nez de velours d'une demoiselle, ce que je trouvai bon, vu que sa douceur soyeuse me procura une bien grande volupté au fondement ;
une autre fois avec un chaperon de la même et le résultat fut identique ;
une autre fois avec un cache-col ;
une autre fois avec des cache-oreilles de satin de couleur vive, mais les dorures d'un tas de saloperies de perlettes qui l'ornaient m'écorchèrent tout le derrière.
Que le feu Saint-Antoine brûle le trou du cul à l'orfèvre qui les a faites et à la demoiselle qui les portait.
"Ce mal me passa lorsque je me torchai avec un bonnet de page, bien emplumé à la Suisse.
"Puis, alors que je fientais derrière un buisson, je trouvai un chat de mars et m'en torchai, mais ses griffes m'ulcérèrent tout le périnée.
"Ce dont je me guéris le lendemain en me torchant avec les gants de ma mère, bien parfumés de bergamotte.
"Puis je me torchai avec de la sauge, du fenouil, de l'aneth, de la marjolaine, des roses, des feuilles de courges, de choux, de bettes, de vigne, de guimauve, de bouillon-blanc (c'est l'écarlate au cul), de laitue et des feuilles d'épinards (tout ça m'a fait une belle jambe !), avec de la mercuriale, de la persicaire, des orties, de la consoude, mais j'en caguai du sang comme un Lombard, ce dont je fus guéri en me torchant avec ma braguette.
"Puis je me torchai avec les draps, les couvertures, les rideaux, avec un coussin, une carpette, un tapis de jeu, un torchon, une serviette, un mouchoir, un peignoir ; tout cela me procura plus de plaisir que n'en ont les galeux quand on les étrille.
- C'est bien, dit Grandgousier, mais quel torche-cul trouvas-tu le meilleur ?
- J'y arrivais, dit Gargantua ; vous en saurez bientôt le fin mot.
Je me torchai avec du foin, de la paille, de la bauduffe, de la bourre, de la laine, du papier.
Mais Toujours laisse aux couilles une amorce Qui son cul sale de papier torche.
- Quoi ! dit Grandgousier, mon petit couillon, t'attaches-tu au pot, vu que tu fais déjà des vers ?
- Oui-da, mon roi, répondit Gargantua, je rime tant et plus et en rimant souvent je m'enrhume.
Ecoutez ce que disent aux fienteurs les murs de nos cabinets :
Chieur,
Foireux,
Péteur,
Breneux,
Ton lard fécal
En cavale
S'étale
Sur nous.
Répugnant,
Emmerdant,
Dégouttant,
Le feu saint Antoine puisse te rôtir
Si tous
Tes trous
Béants
Tu ne torches avant ton départ.
"En voulez-vous un peu plus ?
- Oui-da, répondit Grandgousier.
- Alors, dit Gargantua :
En chiant l'autre jour j'ai flairé
L'impôt que mon cul réclamait :
J'espérais un autre bouquet.
Je fus bel et bien empesté.
Oh ! si l'on m'avait amené
Cette fille que j'attendais
En chiant,
J'aurais su lui accommoder
Son trou d'urine en bon goret ;
Pendant ce temps ses doigts auraient
Mon trou de merde équipé,
En chiant.
"Dites tout de suite que je n'y connais rien !
Par la mère Dieu, ce n'est pas moi qui les ai composés, mais les ayant entendu réciter à ma grand-mère que vous voyez ici, je les ai retenus en la gibecière de ma mémoire.
- Revenons, dit Grandgousier, à notre propos.
- Lequel, dit Gargantua, chier ?
- Non, dit Grandgousier, mais se torcher le cul.
- Mais, dit Gargantua, voulez-vous payer une barrique de vin breton si je vous dame le pion à ce propos ? - Oui, assurément, dit Grandgousier.
- Il n'est, dit Gargantua, pas besoin de se torcher le cul s'il n'y a pas de saletés.
De saletés, il ne peut y en avoir si l'on n'a pas chié.
Il nous faut donc chier avant que de nous torcher le cul !
- Oh ! dit Grandgousier, que tu es plein de bon sens, mon petit bonhomme ; un de ces jours prochains, je te ferai passer docteur en gai savoir, pardieu !
Car tu as de la raison plus que tu n'as d'années.
Allez, je t'en prie, poursuis ce propos torcheculatif.
Et par ma barbe, au lieu d'une barrique, c'est cinquante feuillettes que tu auras, je veux dire des feuillettes de ce bon vin breton qui ne vient d'ailleurs pas en Bretagne, mais dans ce bon pays de Véron.
- Après, dit Gargantua, je me torchai avec un couvre-chef, un oreiller, une pantoufle, une gibecière, un panier (mais quel peu agréable torche-cul !), puis avec un chapeau.
Remarquez que parmi les chapeaux, les uns sont de feutre rasé, d'autres à poil, d'autres de velours, d'autres de taffetas.
Le meilleur d'entre tous, c'est celui à poil, car il absterge excellemment la matière fécale.
Puis je me torchai avec une poule, un coq, un poulet, la peau d'un veau, un lièvre, un pigeon, un cormoran, un sac d'avocat, une cagoule, une coiffe, un leurre.
"Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de meilleur torche-cul qu'un oison bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne la tête entre les jambes.
Croyez-m'en sur l'honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu'à cause de la bonne chaleur de l'oison qui se communique facilement du boyau du cul et des autres intestins jusqu'à se transmettre à la région du coeur et à celle du cerveau.
Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici.
Elle tient, selon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul avec un oison ; c'est aussi l'opinion de Maître Jean d'Ecosse."
Allez, au plaisir de vous lire les amis ...
François RABELAIS, Gargantua, chapitre 13 : Comment Grandgousier reconnut à l'invention d'un torche-cul la merveilleuse intelligence de Gargantua.
"Sur la fin de la cinquième année, Grandgousier, retour de la défaite des Canarriens, vint voir son fils Gargantua.
Alors il fut saisi de toute la joie concevable chez un tel père voyant qu'il avait un tel fils et, tout en l'embrassant et en l'étreignant, il lui posait toutes sortes de petites questions puériles.
Et il but à qui mieux mieux avec lui et avec ses gouvernantes auxquelles il demandait avec grand intérêt si, entre autres choses, elles l'avaient tenu propre et net.
Ce à quoi Gargantua répondit qu'il s'y était pris de telle façon qu'il n'y avait pas dans tout le pays un garçon qui fût plus propre que lui.
"Comment cela ? dit Grandgousier.
- J'ai découvert, répondit Gargantua, à la suite de longues et minutieuses recherches, un moyen de me torcher le cul. C'est le plus seigneurial, le plus excellent et le plus efficace qu'on ait jamais vu.
- Quel est-il ? dit Grandgousier.
- C'est ce que je vais vous raconter à présent, dit Gargantua.
Une fois, je me suis torché avec le cache-nez de velours d'une demoiselle, ce que je trouvai bon, vu que sa douceur soyeuse me procura une bien grande volupté au fondement ;
une autre fois avec un chaperon de la même et le résultat fut identique ;
une autre fois avec un cache-col ;
une autre fois avec des cache-oreilles de satin de couleur vive, mais les dorures d'un tas de saloperies de perlettes qui l'ornaient m'écorchèrent tout le derrière.
Que le feu Saint-Antoine brûle le trou du cul à l'orfèvre qui les a faites et à la demoiselle qui les portait.
"Ce mal me passa lorsque je me torchai avec un bonnet de page, bien emplumé à la Suisse.
"Puis, alors que je fientais derrière un buisson, je trouvai un chat de mars et m'en torchai, mais ses griffes m'ulcérèrent tout le périnée.
"Ce dont je me guéris le lendemain en me torchant avec les gants de ma mère, bien parfumés de bergamotte.
"Puis je me torchai avec de la sauge, du fenouil, de l'aneth, de la marjolaine, des roses, des feuilles de courges, de choux, de bettes, de vigne, de guimauve, de bouillon-blanc (c'est l'écarlate au cul), de laitue et des feuilles d'épinards (tout ça m'a fait une belle jambe !), avec de la mercuriale, de la persicaire, des orties, de la consoude, mais j'en caguai du sang comme un Lombard, ce dont je fus guéri en me torchant avec ma braguette.
"Puis je me torchai avec les draps, les couvertures, les rideaux, avec un coussin, une carpette, un tapis de jeu, un torchon, une serviette, un mouchoir, un peignoir ; tout cela me procura plus de plaisir que n'en ont les galeux quand on les étrille.
- C'est bien, dit Grandgousier, mais quel torche-cul trouvas-tu le meilleur ?
- J'y arrivais, dit Gargantua ; vous en saurez bientôt le fin mot.
Je me torchai avec du foin, de la paille, de la bauduffe, de la bourre, de la laine, du papier.
Mais Toujours laisse aux couilles une amorce Qui son cul sale de papier torche.
- Quoi ! dit Grandgousier, mon petit couillon, t'attaches-tu au pot, vu que tu fais déjà des vers ?
- Oui-da, mon roi, répondit Gargantua, je rime tant et plus et en rimant souvent je m'enrhume.
Ecoutez ce que disent aux fienteurs les murs de nos cabinets :
Chieur,
Foireux,
Péteur,
Breneux,
Ton lard fécal
En cavale
S'étale
Sur nous.
Répugnant,
Emmerdant,
Dégouttant,
Le feu saint Antoine puisse te rôtir
Si tous
Tes trous
Béants
Tu ne torches avant ton départ.
"En voulez-vous un peu plus ?
- Oui-da, répondit Grandgousier.
- Alors, dit Gargantua :
En chiant l'autre jour j'ai flairé
L'impôt que mon cul réclamait :
J'espérais un autre bouquet.
Je fus bel et bien empesté.
Oh ! si l'on m'avait amené
Cette fille que j'attendais
En chiant,
J'aurais su lui accommoder
Son trou d'urine en bon goret ;
Pendant ce temps ses doigts auraient
Mon trou de merde équipé,
En chiant.
"Dites tout de suite que je n'y connais rien !
Par la mère Dieu, ce n'est pas moi qui les ai composés, mais les ayant entendu réciter à ma grand-mère que vous voyez ici, je les ai retenus en la gibecière de ma mémoire.
- Revenons, dit Grandgousier, à notre propos.
- Lequel, dit Gargantua, chier ?
- Non, dit Grandgousier, mais se torcher le cul.
- Mais, dit Gargantua, voulez-vous payer une barrique de vin breton si je vous dame le pion à ce propos ? - Oui, assurément, dit Grandgousier.
- Il n'est, dit Gargantua, pas besoin de se torcher le cul s'il n'y a pas de saletés.
De saletés, il ne peut y en avoir si l'on n'a pas chié.
Il nous faut donc chier avant que de nous torcher le cul !
- Oh ! dit Grandgousier, que tu es plein de bon sens, mon petit bonhomme ; un de ces jours prochains, je te ferai passer docteur en gai savoir, pardieu !
Car tu as de la raison plus que tu n'as d'années.
Allez, je t'en prie, poursuis ce propos torcheculatif.
Et par ma barbe, au lieu d'une barrique, c'est cinquante feuillettes que tu auras, je veux dire des feuillettes de ce bon vin breton qui ne vient d'ailleurs pas en Bretagne, mais dans ce bon pays de Véron.
- Après, dit Gargantua, je me torchai avec un couvre-chef, un oreiller, une pantoufle, une gibecière, un panier (mais quel peu agréable torche-cul !), puis avec un chapeau.
Remarquez que parmi les chapeaux, les uns sont de feutre rasé, d'autres à poil, d'autres de velours, d'autres de taffetas.
Le meilleur d'entre tous, c'est celui à poil, car il absterge excellemment la matière fécale.
Puis je me torchai avec une poule, un coq, un poulet, la peau d'un veau, un lièvre, un pigeon, un cormoran, un sac d'avocat, une cagoule, une coiffe, un leurre.
"Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de meilleur torche-cul qu'un oison bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne la tête entre les jambes.
Croyez-m'en sur l'honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu'à cause de la bonne chaleur de l'oison qui se communique facilement du boyau du cul et des autres intestins jusqu'à se transmettre à la région du coeur et à celle du cerveau.
Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici.
Elle tient, selon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul avec un oison ; c'est aussi l'opinion de Maître Jean d'Ecosse."
Allez, au plaisir de vous lire les amis ...
Invité- Invité
Re: Mort de rire
Tiens donc, des amateurs de Rabelais... c'est pas moi qui vais m'en plaindre
Et Gargamelle non plus, la pauvre!
Et Gargamelle non plus, la pauvre!
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Mort de rire
Si dans ma prime jeunesse, à l'époque où les blagues caca-pipi font marrer au niveau 1, c'est-à-dire au raz des pâquerettes, cet extrait de Gargantua me fit rire comme d'ailleurs l'ensemble de la classe, je trouve aujourd'hui ce texte sans commune mesure avec celui de notre cher Frère Cadfael.
Bien qu'éminent et humaniste, le sieur Alcofribas Nasier n'en n'est pas moins, par l'intermédiaire de ces deux personnages, plus vulgaire que poète à mon goût. Cela n'engage que moi bien sûr...
Bien qu'éminent et humaniste, le sieur Alcofribas Nasier n'en n'est pas moins, par l'intermédiaire de ces deux personnages, plus vulgaire que poète à mon goût. Cela n'engage que moi bien sûr...
Re: Mort de rire
Concours de tir à l'arc. A 50m, un homme debout contre un arbre, une pomme sur la tête, sert de cible.
Le premier tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein dans la pomme.
Le gars regarde la foule :
- I’m Guillaume Tell
Le deuxième tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein dans la pomme.
Le gars regarde la foule :
- I’m Robin Hood !
Le troisième tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein entre les deux yeux du pauvre gars ! Il regarde la foule :
- I’m sorry !
Le premier tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein dans la pomme.
Le gars regarde la foule :
- I’m Guillaume Tell
Le deuxième tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein dans la pomme.
Le gars regarde la foule :
- I’m Robin Hood !
Le troisième tireur se positionne. Il vise, tire… Tchac ! En plein entre les deux yeux du pauvre gars ! Il regarde la foule :
- I’m sorry !
Re: Mort de rire
Pffffff... !!
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"Tous les êtres de l'Univers sont contenus dans la Pipe, et ils fument avec vous pour envoyer une voix à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Lorsque vous priez avec cette Pipe, vous priez pour toutes les choses de l'Univers, et toutes les choses de l'Univers prient avec vous"
Black Elk (Oglala Lakota)
little smoke- Légende
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Re: Mort de rire
Une jeune femme porte une petite jupe ultra serrée et veut prendre le bus. Pour cela, il lui faut monter les marches. Sa jupe est tellement serrée qu'elle n'arrive pas à les enjamber. Alors elle porte la main derrière elle et baisse la fermeture éclair.
Elle essaie encore d'enjamber mais n'y parvient toujours pas. Elle repasse une main derrière elle et abaisse encore la fermeture. Elle réessaie de franchir les marches mais ça ne veut toujours pas passer.
Au moment où elle s'apprête à rejouer de la fermeture éclair, une paire de mains vigoureuses l'empoigne à la taille et la porte jusqu'à la marche supérieure du bus !
- Non mais, ça ne va pas ! Qui vous permet ? demande la jeune femme au gars derrière elle.
- Eh bien, la deuxième fois que vous avez baissé la fermeture de ma braguette, je me suis dit qu'on se connaissait suffisamment !
Elle essaie encore d'enjamber mais n'y parvient toujours pas. Elle repasse une main derrière elle et abaisse encore la fermeture. Elle réessaie de franchir les marches mais ça ne veut toujours pas passer.
Au moment où elle s'apprête à rejouer de la fermeture éclair, une paire de mains vigoureuses l'empoigne à la taille et la porte jusqu'à la marche supérieure du bus !
- Non mais, ça ne va pas ! Qui vous permet ? demande la jeune femme au gars derrière elle.
- Eh bien, la deuxième fois que vous avez baissé la fermeture de ma braguette, je me suis dit qu'on se connaissait suffisamment !
Re: Mort de rire
Un homme rencontre un pirate très amoché (bras en moins, jambe de bois, bandeau sur l'oeil...). Très impressionné, il lui demande :
- Comment avez-vous perdu votre jambe ?
- Ça, c'est un requin qui me l'a arrachée.
- Oh... Et votre crochet ?
- Un pirate m'a tranché la main dans un combat.
- Ah... Et votre œil ?
- C’est une mouette.
- Une mouette vous a crevé l’œil ?
- Non elle ma chié dessus et j'étais pas encore habitué au crochet...
- Comment avez-vous perdu votre jambe ?
- Ça, c'est un requin qui me l'a arrachée.
- Oh... Et votre crochet ?
- Un pirate m'a tranché la main dans un combat.
- Ah... Et votre œil ?
- C’est une mouette.
- Une mouette vous a crevé l’œil ?
- Non elle ma chié dessus et j'étais pas encore habitué au crochet...
Re: Mort de rire
Spleutch !
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"Tous les êtres de l'Univers sont contenus dans la Pipe, et ils fument avec vous pour envoyer une voix à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Lorsque vous priez avec cette Pipe, vous priez pour toutes les choses de l'Univers, et toutes les choses de l'Univers prient avec vous"
Black Elk (Oglala Lakota)
little smoke- Légende
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Date d'inscription : 14/09/2013
Age : 49
Localisation : Suisse méridionale...
Re: Mort de rire
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le monde se divise en deux catégories,ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent
on est pas bien,paisible,à la fraiche,décontracté de la bruyère et on fumera quand on aura envie de fumer
kenshiro- Vieux de la vieille
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Age : 45
Localisation : Liège (belgique)
Re: Mort de rire
Dans un village africain naît un bébé blanc.
Le père, vexé, se pose des questions et trouve une réponse alors il va voir le missionnaire, seul blanc dans la tribu.
Le missionnaire lui explique que c'est la nature et lui dit pour étayer sa théorie :
- Regardes ton troupeau de moutons, tous sont blancs sauf un qui est noir... Alors…
- D’accord… Alors moi je ne dis rien pour le bébé et toi tu ne dis rien pour le mouton !
Le père, vexé, se pose des questions et trouve une réponse alors il va voir le missionnaire, seul blanc dans la tribu.
Le missionnaire lui explique que c'est la nature et lui dit pour étayer sa théorie :
- Regardes ton troupeau de moutons, tous sont blancs sauf un qui est noir... Alors…
- D’accord… Alors moi je ne dis rien pour le bébé et toi tu ne dis rien pour le mouton !
Re: Mort de rire
Je viens d'apprendre que Jeanne d'Arc s'est éteinte 2 heures après sa mort.
Vous le saviez, vous ?
Vous le saviez, vous ?
Invité- Invité
Re: Mort de rire
Bah, pas étonnant, quand t'es bien allumé tout comme moi, c'est tout à fait possible !
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"Tous les êtres de l'Univers sont contenus dans la Pipe, et ils fument avec vous pour envoyer une voix à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Lorsque vous priez avec cette Pipe, vous priez pour toutes les choses de l'Univers, et toutes les choses de l'Univers prient avec vous"
Black Elk (Oglala Lakota)
little smoke- Légende
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Localisation : Suisse méridionale...
Re: Mort de rire
Un Américain, un Français et un Belge sont dans un avion qui s'écrase dans les arbres, au beau milieu de la jungle.
Des cannibales les capturent et les emmènent à leur chef qui décide de leur proposer un marché :
- Si vous passez avec succès deux épreuves, vous serez libres.
- Je refuse ! S'exclame l’Américain.
Aussitôt, il se fait trancher la tête. Voyant cela, les deux autres acceptent.
- D’abord, rapportez 100 fruits identiques de la forêt !
Une heure plus tard, le Français revient avec 100 litchis.
- Maintenant, tu te les enfonces un par un dans le trou du cul mais sans crier, sans rigoler, et sans pleurer !
Le Français commence… 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99… Là, il éclate de rire et se fait trancher la tête…
Il arrive devant Saint-Pierre qui lui dit :
- Mais enfin, vous y étiez presque ! Pourquoi avoir rigolé à un fruit de la fin ?
- Je n’ai pas pu me retenir en voyant le Belge arriver avec ses 100 noix de coco !
Des cannibales les capturent et les emmènent à leur chef qui décide de leur proposer un marché :
- Si vous passez avec succès deux épreuves, vous serez libres.
- Je refuse ! S'exclame l’Américain.
Aussitôt, il se fait trancher la tête. Voyant cela, les deux autres acceptent.
- D’abord, rapportez 100 fruits identiques de la forêt !
Une heure plus tard, le Français revient avec 100 litchis.
- Maintenant, tu te les enfonces un par un dans le trou du cul mais sans crier, sans rigoler, et sans pleurer !
Le Français commence… 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99… Là, il éclate de rire et se fait trancher la tête…
Il arrive devant Saint-Pierre qui lui dit :
- Mais enfin, vous y étiez presque ! Pourquoi avoir rigolé à un fruit de la fin ?
- Je n’ai pas pu me retenir en voyant le Belge arriver avec ses 100 noix de coco !
Re: Mort de rire
Une dame entre dans un magasin d'animaux.
- Bonjour monsieur, je voudrais cinq cafards, cinq souris et une vingtaine d'araignées.
- Bien, répond le vendeur, je vois que vous faites des expériences !
- Non, pas du tout : je déménage et je dois rendre l'appartement dans l'état ou je l'ai trouvé !
- Bonjour monsieur, je voudrais cinq cafards, cinq souris et une vingtaine d'araignées.
- Bien, répond le vendeur, je vois que vous faites des expériences !
- Non, pas du tout : je déménage et je dois rendre l'appartement dans l'état ou je l'ai trouvé !
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