Belles photos marines

PAT 1er a écrit:Pas de chance. Ce soir impossible de voir une seule image sur le site. Suis-je le seul? Cela dit, le 74 canons est un bâtiment qui fût "le fer de lance de la marine française". Je vous propose une bref récit à son sujet.


Le 74 canons ou le début d’une flotte française homogène.

L’acte de naissance véritable des vaisseaux de 74 canons, intervient sur ordre du roi en 1780. Les plans d’une flotte homogène,  composée uniquement de trois ou quatre modèles, pour chaque type de bâtiment concerné sont alors mis en chantier :

-3 modèles de vaisseaux (47, 80 et 118 canons).

-3 modèles de frégate.      

-4 modèles de corvette.

 
Le vaisseau de 74 canons concilie alors à l’époque, et c’est le seul à le faire, qualités nautiques et puissance de feu. C’est un bâtiment parfaitement réussi équivalent au 70 canons, bâtiment de 2éme rang de la marine anglaise, et adopté outre la France également par l’Espagne. Ce bâtiment sera le « fer de lance aquatique » de la guerre de l’indépendance des Etats-Unis, de la compagnie des Indes orientales, de la campagne d’Egypte…il portera haut et fort le savoir faire et le génie des constructeurs et marins français sur toutes les mers du globe. Pour l’anecdote, c’est le premier bâtiment de combat français à avoir bénéficié des renseignements éclairés fournis par les services secrets français de l’époque. Ainsi, ont été réalisés sans étude, ni recherche préalable, mais en copiant purement et simplement les anglais : le doublage de la coque en cuivre pour lutter contre les tarets (seul le « SUPERBE »  n’a jamais été doublé). L’adoption de boulets explosifs. La ventilation par simple aération naturelle de la saint barbe, et enfin et ce n’est pas le moins important la confection de réas de poulies de façon industrielle…

Ce type de bâtiment s’est illustré durant près de soixante ans sous le commandement des meilleurs chefs d’escadre français, de Grasse et Suffren en particulier, et la dernière relation d’un des combats auxquels il aurait participé et celle de la bataille de Saint jean d’ULUA à VERA CRUZ, le 27 novembre 1838 ou amené et par des remorqueurs à vapeur de l’escadre de l’Amiral Baudoin, des vaisseaux de 74 canons se sont encore illustrés…

Extrait d'un ouvrage "Le vaisseau de 74 canons" Par le Capitaine de Vaisseau Marc Faugère.

OLAF a écrit:Par contre moi je vois toutes les photos, tu es monté sur ce site avec un PC 

ou une tablette ?? Bizarre que tu ne vois rien... 

PAT 1er a écrit:Pas de chance. Ce soir impossible de voir une seule image sur le site. Suis-je le seul? Cela dit, le 74 canons est un bâtiment qui fût "le fer de lance de la marine française". Je vous propose une bref récit à son sujet.


Le 74 canons ou le début d’une flotte française homogène.

L’acte de naissance véritable des vaisseaux de 74 canons, intervient sur ordre du roi en 1780. Les plans d’une flotte homogène,  composée uniquement de trois ou quatre modèles, pour chaque type de bâtiment concerné sont alors mis en chantier :

-3 modèles de vaisseaux (47, 80 et 118 canons).

-3 modèles de frégate.      

-4 modèles de corvette.

 
Le vaisseau de 74 canons concilie alors à l’époque, et c’est le seul à le faire, qualités nautiques et puissance de feu. C’est un bâtiment parfaitement réussi équivalent au 70 canons, bâtiment de 2éme rang de la marine anglaise, et adopté outre la France également par l’Espagne. Ce bâtiment sera le « fer de lance aquatique » de la guerre de l’indépendance des Etats-Unis, de la compagnie des Indes orientales, de la campagne d’Egypte…il portera haut et fort le savoir faire et le génie des constructeurs et marins français sur toutes les mers du globe. Pour l’anecdote, c’est le premier bâtiment de combat français à avoir bénéficié des renseignements éclairés fournis par les services secrets français de l’époque. Ainsi, ont été réalisés sans étude, ni recherche préalable, mais en copiant purement et simplement les anglais : le doublage de la coque en cuivre pour lutter contre les tarets (seul le « SUPERBE »  n’a jamais été doublé). L’adoption de boulets explosifs. La ventilation par simple aération naturelle de la saint barbe, et enfin et ce n’est pas le moins important la confection de réas de poulies de façon industrielle…

Ce type de bâtiment s’est illustré durant près de soixante ans sous le commandement des meilleurs chefs d’escadre français, de Grasse et Suffren en particulier, et la dernière relation d’un des combats auxquels il aurait participé et celle de la bataille de Saint jean d’ULUA à VERA CRUZ, le 27 novembre 1838 ou amené et par des remorqueurs à vapeur de l’escadre de l’Amiral Baudoin, des vaisseaux de 74 canons se sont encore illustrés…

Extrait d'un ouvrage "Le vaisseau de 74 canons" Par le Capitaine de Vaisseau Marc

PAT 1er a écrit:Le savoir perdu, peut être pas, mais à ce réapproprié sûrement. Des bâtiments ont étaient reconstruis comme l'Hermione à Rochefort, et un autre en chantier à Gravelines dans le nord de la France ou l'on construit un vaisseau de 1er rang du XVIIème siècle le jean-Bart www.tourville.asso.fr

Pour ce qui concerne le 74 canons voici quelques renseignements complémentaires:

Tonnage:    3000 tonneaux
Longueur:   60,40 mètres
largeur:      14,30
Tirant d'eau: 6,82 mètres
Surface de voilure: 1Kg/M2=1850Kgs
Vitesse maximum théorique: 14 nœuds
Armement:28 canons de 36 livres
                30 canons de 18 livres
                16 canons de 8 livres
Equipage: 734 hommes

Coût de la construction:1 000 000 livres (1 livre=20 sols, 1 sol=12 deniers=100Fr en 1990).
Heures de travail: 100 000 heures dont 2 00 heures uniquement pour les décorations.
Effectif d'une escadre: 30 000 hommes.
Durée de vie voilure: 3 ans en service, 20 ans en réserve.
Refonte tous les 15 ans=prix de la construction.

OLAF a écrit:

Elviphil a écrit:

OLAF a écrit:

Il est magnifique Olaf 

Elviphil a écrit:J'aime énormément ce navire Olaf