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Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
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Harmoblues
Clod46
papaalino
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Je comprends ta frustration pour l'image qu'on ce fait de ce lieu, mais lorsqu'on est sur la grande bleue on l'a préfère ainsi, pour autant il faut rester vigilant, car les marmites de courant sont toujours bien présentes et le lieu mal pavé.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Le phare de Barfleur-Gatteville:
Vauban voulait déjà que soit établie une tour à feu sur cette pointe orientale du Cotentin. ce phare ne sera allumé qu'en 1775, en même temps que ceux du cap de la Hève et de la pointe d'Ailly. Avant que sa lanterne ne soit vitrée, ce phare cylindrique en granit de 27, 60 mètres consommait 600 kilos de charbon chaque nuit. En 1835, la tour est délaissée. Plutôt que de l'exhausser pour porter un appareil dioptrique de plus grande portée, les ingénieurs ont préférés construire un nouveau phare à proximité. Avec ses 75 mètres de hauteur, ce dernier est alors le plus haut du pays. Les onze milles blocs de granit qui le constituent sont montés de l'intérieur sans échafaudage, ce qui, selon l'ingénieur de la Rüe, peut "rassurer les ouvriers contre les vertiges et la peur". Electrifié en 1893, ce magnifique édifice est sauvé de la destruction pendant la dernière guerre, g1984râce au sang-froid de son gardien, qui trompe l'occupant en lui proposant de se charger du sabotage. Automatisé en 1984, ce phare est néanmoins toujours armé par deux contrôleurs. Quant à l'ancienne tour, elle a été recyclée en sémaphore.
Huile sur toile de Ferdinant Perrot, peinte en 1839, représentant un brick passant le grand phare de Gatteville allumé quatre ans plus tôt, et son prédécesseur de 1775.
Pour les navigateurs qui fonds route de nuit vers le détroit du Pas-de-Calais, lorsque l'on commence à ne plus apercevoir le phare de Gatteville on aperçoit le Phare du Cap d'Antifer.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
On voit l'homme d'expérience… En effet le lieu est plutôt piégeux.PAT 1er a écrit:Je comprends ta frustration pour l'image qu'on ce fait de ce lieu, mais lorsqu'on est sur la grande bleue on l'a préfère ainsi, pour autant il faut rester vigilant, car les marmites de courant sont toujours bien présentes et le lieu mal pavé.
Et sinon merci beaucoup pour le petit film sur Gatteville; cela m'a permis de m'évader un peu de mon bureau...
Invité- Invité
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Bravo PAT, c'est toujours un plaisir de te lire
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
bien beauc tous ces phares ... rêves terriens d'un voyage maritime
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
La Yole de Bantry
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
L'histoire de la Yole de Bantry
La calamiteuse expédition de 1796
En décembre 1796, le Directoire donne ordre au général Hoche de dépêcher une armée navale pour soutenir les patriotes irlandais en lutte contre l’Angleterre. La flotte française est en mauvais état, mal entretenue, avec des officiers décimés par la Révolution ou exilés et des équipages dispersés. Pour compléter des équipages largement inexpérimentés et sans entraînement, il faudra recruter 700 galériens pour armer la flotte.
Partie de Brest, l’expédition comprend quinze navires, dont « La Fraternité », navire amiral portant la marque de l’amiral Morard de Galles, « L’Immortalité », commandé par le vice-amiral Bouvet de Précourt, et «La Résolue», commandée par le Capitaine de vaisseau Montalan
« La Résolue » a été lancée à Saint-Malo en 1777 par l’ingénieur constructeur Guignace. C’est une frégate de 134 pieds de long sur 34,6 de large, armée de vingt-six canons de 12, six canons de 6 et quatre caronades de 36. Outre son équipage, « La Résolue » embarque 144 hommes de troupe appartenant au 8e régiment d’artillerie. Elle fait partie de l’arrière-garde de l’escadre, qui comporte cinq vaisseaux, quatre frégates, une corvette et six flûtes. Cette division est placée sous les ordres du contre-amiral Nielly, qui embarque lui-même sur « La Résolue », où il arbore sa marque : un guidon rouge hissé en tête du grand mat. On trouvera sur ce site la Biographie de ce marin devenu célèbre.
Conformément à l’usage de l’époque, l’amiral Nielly a fait embarquer sur «La Résolue» sa chaloupe personnelle, embarcation plus légère, plus fine et plus rapide que les canots réglementaires. Cette chaloupe est armée par la fine fleur de l’équipage.
L’expédition appareille de Brest dans le plus grand désordre. Ignorant que le navire amiral a modifié sa route, « Le Séduisant », vaisseau de 74 canons, fait route au sud, en compagnie de « La Résolue » et essuie près de l’Ile de Sein un coup de vent qui le drosse sur l’Ilot Tévénec. Cinq cents hommes seulement seront sauvés sur les mille cinq cents qui se trouvaient à bord… L’armée navale est dispersée.
Une mission difficile
Laissés à eux-mêmes, les commandants décachètent les instructions prévues : cap sur la pointe de Mizen Head, en Irlande. Le 21 décembre, la tempête se lève alors que la flotte a pu se rassembler à l’ouvert de la baie de Bantry. Elle durera deux jours. Tout débarquement est impossible. Deux vaisseaux, dont « La Surveillante » seront perdus. « Le Redoutable » entre en collision avec « La Résolue » qui perd beaupré, misaine, grand mât de hune et artimon. Nielly décide d’envoyer un canot demander une remorque à «L’Immortalité», au mouillage à vingt miles de là. Pour cette mission risquée, il choisit de faire mettre à l’eau sa chaloupe, armée par les meilleurs marins du bord et commandés par le lieutenant Proteau, originaire de l’Ile de Groix.
Bataillant contre la tempête sous voilure au bas ris, la chaloupe réussit à gagner au vent. Toutefois, parvenue à quelques encablures de «L’Immortalité», la tempête redouble et la chaloupe est drossée à terre et doit faire côte près de la pointe Est de l’île de Bere (Ceann Oilean), sur une petite anse sableuse qui porte le nom de Clough Beach, mais que la tradition nomme encore aujourd’hui Tra na bhFrancach, c’est à dire «la plage aux français».
De la prison à la renaissance.
L’équipage est fait prisonnier. Et, tandis que l’expédition regagne piteusement Brest, y compris «La Résolue» qui a réussi à se sauver sous gréement de fortune, la chaloupe de l’amiral Nielly est récupérée par Richard White, chef des milices garde côtes anglaises, qui la fait transporter dans sa propriété, à Seafield Park, où elle sera parfaitement conservée pendant 150 ans comme un trophée familial.
En 1944, l’embarcation est remise au Musée National d’Irlande et, mal entretenue, y tombe dans l’oubli.
En 1977, un architecte passionné, Cyril Chisholm, en fait un premier relevé.
Redécouverte par la Chasse Marée en 1985, celui ci la propose comme modèle à Lance Lee de l’Apprentice Shop de Rockport (Maine,USA), qui cherchait une embarcation emblématique pour organiser une manifestation maritime en l’honneur du centenaire de la Statue de la Liberté. Elle devient « la yole de Bantry ».
C’est ainsi que furent reconstruites des copies de la « Yole de Bantry » aux USA et en France, puis par la suite en Irlande, Angleterre, Canada, Danemark, Indonésie, etc… et qu’est né l’Atlantic Challenge, puis le Défi Jeunes Marins.
La chaloupe originale de la frégate «La Résolue», désormais sauvée, est aujourd’hui l’élément central des expositions du National Maritime Museum de Dublin, dans l’ancienne chapelle des mariniers de Dun Laoghaire, l’avant port de Dublin. Elle a fait l’objet, récemment, d’une longue et minutieuse restauration muséale.
Elle est le plus ancien bateau de construction française encore existant en bon état.
La « Yole de Bantry » ou « yole 1796 ».
La yole a une longueur de 11,64m, une largeur de 2,05m et un tirant d’eau de 0,79m. Elle arme dix avirons en pointe. Aucun élément du gréement d’origine n’ayant survécu, sauf les emplantures de mat, un plan de voilure avec trois voiles au tiers pour une surface totale de 44 m², dérivé des gréements d’embarcations de la même époque, a été dessiné par l’architecte François Vivier.
Deux séries de plans ont été dressés qui sont la propriété de l’Atlantic Challenge et du Chasse Marée et qui servent à la construction des yoles de Bantry actuelles.
La calamiteuse expédition de 1796
En décembre 1796, le Directoire donne ordre au général Hoche de dépêcher une armée navale pour soutenir les patriotes irlandais en lutte contre l’Angleterre. La flotte française est en mauvais état, mal entretenue, avec des officiers décimés par la Révolution ou exilés et des équipages dispersés. Pour compléter des équipages largement inexpérimentés et sans entraînement, il faudra recruter 700 galériens pour armer la flotte.
Partie de Brest, l’expédition comprend quinze navires, dont « La Fraternité », navire amiral portant la marque de l’amiral Morard de Galles, « L’Immortalité », commandé par le vice-amiral Bouvet de Précourt, et «La Résolue», commandée par le Capitaine de vaisseau Montalan
« La Résolue » a été lancée à Saint-Malo en 1777 par l’ingénieur constructeur Guignace. C’est une frégate de 134 pieds de long sur 34,6 de large, armée de vingt-six canons de 12, six canons de 6 et quatre caronades de 36. Outre son équipage, « La Résolue » embarque 144 hommes de troupe appartenant au 8e régiment d’artillerie. Elle fait partie de l’arrière-garde de l’escadre, qui comporte cinq vaisseaux, quatre frégates, une corvette et six flûtes. Cette division est placée sous les ordres du contre-amiral Nielly, qui embarque lui-même sur « La Résolue », où il arbore sa marque : un guidon rouge hissé en tête du grand mat. On trouvera sur ce site la Biographie de ce marin devenu célèbre.
Conformément à l’usage de l’époque, l’amiral Nielly a fait embarquer sur «La Résolue» sa chaloupe personnelle, embarcation plus légère, plus fine et plus rapide que les canots réglementaires. Cette chaloupe est armée par la fine fleur de l’équipage.
L’expédition appareille de Brest dans le plus grand désordre. Ignorant que le navire amiral a modifié sa route, « Le Séduisant », vaisseau de 74 canons, fait route au sud, en compagnie de « La Résolue » et essuie près de l’Ile de Sein un coup de vent qui le drosse sur l’Ilot Tévénec. Cinq cents hommes seulement seront sauvés sur les mille cinq cents qui se trouvaient à bord… L’armée navale est dispersée.
Une mission difficile
Laissés à eux-mêmes, les commandants décachètent les instructions prévues : cap sur la pointe de Mizen Head, en Irlande. Le 21 décembre, la tempête se lève alors que la flotte a pu se rassembler à l’ouvert de la baie de Bantry. Elle durera deux jours. Tout débarquement est impossible. Deux vaisseaux, dont « La Surveillante » seront perdus. « Le Redoutable » entre en collision avec « La Résolue » qui perd beaupré, misaine, grand mât de hune et artimon. Nielly décide d’envoyer un canot demander une remorque à «L’Immortalité», au mouillage à vingt miles de là. Pour cette mission risquée, il choisit de faire mettre à l’eau sa chaloupe, armée par les meilleurs marins du bord et commandés par le lieutenant Proteau, originaire de l’Ile de Groix.
Bataillant contre la tempête sous voilure au bas ris, la chaloupe réussit à gagner au vent. Toutefois, parvenue à quelques encablures de «L’Immortalité», la tempête redouble et la chaloupe est drossée à terre et doit faire côte près de la pointe Est de l’île de Bere (Ceann Oilean), sur une petite anse sableuse qui porte le nom de Clough Beach, mais que la tradition nomme encore aujourd’hui Tra na bhFrancach, c’est à dire «la plage aux français».
De la prison à la renaissance.
L’équipage est fait prisonnier. Et, tandis que l’expédition regagne piteusement Brest, y compris «La Résolue» qui a réussi à se sauver sous gréement de fortune, la chaloupe de l’amiral Nielly est récupérée par Richard White, chef des milices garde côtes anglaises, qui la fait transporter dans sa propriété, à Seafield Park, où elle sera parfaitement conservée pendant 150 ans comme un trophée familial.
En 1944, l’embarcation est remise au Musée National d’Irlande et, mal entretenue, y tombe dans l’oubli.
En 1977, un architecte passionné, Cyril Chisholm, en fait un premier relevé.
Redécouverte par la Chasse Marée en 1985, celui ci la propose comme modèle à Lance Lee de l’Apprentice Shop de Rockport (Maine,USA), qui cherchait une embarcation emblématique pour organiser une manifestation maritime en l’honneur du centenaire de la Statue de la Liberté. Elle devient « la yole de Bantry ».
C’est ainsi que furent reconstruites des copies de la « Yole de Bantry » aux USA et en France, puis par la suite en Irlande, Angleterre, Canada, Danemark, Indonésie, etc… et qu’est né l’Atlantic Challenge, puis le Défi Jeunes Marins.
La chaloupe originale de la frégate «La Résolue», désormais sauvée, est aujourd’hui l’élément central des expositions du National Maritime Museum de Dublin, dans l’ancienne chapelle des mariniers de Dun Laoghaire, l’avant port de Dublin. Elle a fait l’objet, récemment, d’une longue et minutieuse restauration muséale.
Elle est le plus ancien bateau de construction française encore existant en bon état.
La « Yole de Bantry » ou « yole 1796 ».
La yole a une longueur de 11,64m, une largeur de 2,05m et un tirant d’eau de 0,79m. Elle arme dix avirons en pointe. Aucun élément du gréement d’origine n’ayant survécu, sauf les emplantures de mat, un plan de voilure avec trois voiles au tiers pour une surface totale de 44 m², dérivé des gréements d’embarcations de la même époque, a été dessiné par l’architecte François Vivier.
Deux séries de plans ont été dressés qui sont la propriété de l’Atlantic Challenge et du Chasse Marée et qui servent à la construction des yoles de Bantry actuelles.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
merci PAT pour le partage de ta ( tes ) passion
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci PAT 1er pour avoir partagé avec nous cette partie de l'histoire que
je ne connaissais pas, se sont de sacrés bateaux les Yoles de Bantry
je ne connaissais pas, se sont de sacrés bateaux les Yoles de Bantry
Invité- Invité
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci à vous Papaalino et OLAF.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Très intéressant Pat
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci mon cher CLOD
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
PAT 1er a écrit:Merci mon cher CLOD
je suis très branché histoire
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Je ne puis que rejoindre nos amis pour te remercier de tes informations mon cher PAT.
Invité- Invité
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Clod46 a écrit:PAT 1er a écrit:Merci mon cher CLOD
je suis très branché histoire
Tabadoc a écrit:Je ne puis que rejoindre nos amis pour te remercier de tes informations mon cher PAT.
Merci à vous chers amis.
@Tabadoc: j'espère que tu n'as pas eu de soucis avec le coup de vent qui a touché la Bretagne.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Four à réverbère, début XIX e s. Période napoléonienne. Ile Saint-Honorat (Lérins, AlpesèMaritimes)
Photo prise en 1991.
Four utilisé pour chauffer à blanc les boulets de canon de marine et mettre ainsi le feu aux navires.
Système abandonné en raison de sa dangerosité pour les servants. Il en reste 2 en état sur l'île.
Photo prise en 1991.
Four utilisé pour chauffer à blanc les boulets de canon de marine et mettre ainsi le feu aux navires.
Système abandonné en raison de sa dangerosité pour les servants. Il en reste 2 en état sur l'île.
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Clod46 a écrit:
Four utilisé pour chauffer à blanc les boulets de canon
Four utilisé pour chauffer les blancs de poulet des...
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Weston a écrit:Clod46 a écrit:
Four utilisé pour chauffer à blanc les boulets de canon
Four utilisé pour chauffer les blancs de poulet des...
Pourquoi pas ?
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci pour ces précisions Clod46 Je te salue pour ta grande connaissance.
Invité- Invité
Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci CLOD pour ce récit très instructif.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Le Renard, réplique du dernier cotre du célèbre corsaire Robert Sourcouf
Fonction guerre de course
Caractéristiques
déplacement : 44,5 tonnes (environ),
tirant d’air : 26 m
surface totale de voilure : 249 m2 (dont grand-voile : 123 m2),
Armement : 10 caronades de 8 livres (en fonte d’aluminium sur la réplique) et 4 canons de 4. Les canons sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté.
Gréement : 1 mât + le mât de beaupré. 8 voiles dont : grand-voile, flèche (ou corne), hunier, perroquet volant, foc, fortune, clinFoc (foc en l’air), trinquette.
Fonction guerre de course
Caractéristiques
déplacement : 44,5 tonnes (environ),
tirant d’air : 26 m
surface totale de voilure : 249 m2 (dont grand-voile : 123 m2),
Armement : 10 caronades de 8 livres (en fonte d’aluminium sur la réplique) et 4 canons de 4. Les canons sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté.
Gréement : 1 mât + le mât de beaupré. 8 voiles dont : grand-voile, flèche (ou corne), hunier, perroquet volant, foc, fortune, clinFoc (foc en l’air), trinquette.
Équipage 3-30
Gréement
Cotre à huniers
Gréement
Cotre à huniers
Débuts 1812 (réplique 1991)
Longueur hors-tout 30 m
Longueur de coque 19 m
Maître-bau
6 m
Tirant d’eau
2,8 m
Tirant d’air 26 m.
Voilure Réplique : 450 m², 8 voiles
Déplacement 70 tonnes
Armement 10 caronades de 8 livres
4 canons de 4 livres
Longueur hors-tout 30 m
Longueur de coque 19 m
Maître-bau
6 m
Tirant d’eau
2,8 m
Tirant d’air 26 m.
Voilure Réplique : 450 m², 8 voiles
Déplacement 70 tonnes
Armement 10 caronades de 8 livres
4 canons de 4 livres
Fabrication Bois (chêne, pin)
Armateur Robert Surcouf
Armateur Robert Surcouf
Pavillon France
Port d’attache Saint-Malo
Port d’attache Saint-Malo
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci pour les infos historiques sur cette réplique Pat
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Re: Le patrimoine navigant, bâti de notre littoral et les réserves naturelles marines
Merci de nous éclairer sur ces faits historiques mon cher PAT 1er
Invité- Invité
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