Fusillade à Charlie Hebdo ce matin

Brunaros a écrit:Le fanatisme et la connerie n'ont pas de couleur!!!!

Ca c'est sur

Messieurs,

Messieurs ! ! !


De grâce, ne polémiquez pas.

Peu importe de quoi se revendiquent ces barbares, au temps de l'inquisition ils auraient torturé allègrement livrant à la question quiconque ne semblait pas assez pieux, Allemands il y a 75 ans ils eussent étés nazis . . .

Aujourd'hui ils sont "fous de Dieu", demains d'autres, pour donner libre court à leurs pulsions tragiques se diront servir je ne sais quelle religion ou idéologie.

Toutes les religions ont eu, ont et aurons ce type de fanatiques au neurone peu apte à réfléchir mais prompt à se livrer à leurs plus bas instincts sadiques . . .

Les coupables identifiés sont, comme toujours, de pauvres hères, des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], manipulés par les vrais coupables au fond, les bourreurs de crânes, des lâches qui se terrent dans un coin, endoctrinent tous les simplets disponibles et les envoient massacrer et se faire massacrer.

Alors peu importe la religion ou l’obédience, l'homme juste ne fait pas ces différences.

"Un juif sépharade, c'est un arabe."     "C'est un arabe qui a réussi" - Patrick Timsit

hinomura a écrit:

Pike a écrit:Et Anders Behring Breivik ?
En 2011 il a tué 69 jeunes au nom du nationalisme blanc.
Et en Irlande l'IRA ? En Espagne l'ETA ? et en Serbie ? etc. etc. C'est loin dans vos mémoires ?

Allons, ne vous focalisez pas sur un seul groupe, les fanatiques sont de tout bord.
Je vous dirai même qu'il est peut-être dans le conducteur irascible qu'on croise et dégaine parce qu'il juge qu'il a priorité sur l'autre.

 
J'en rajoute une ligne, j'aurais pas dit mieux:

Dès qu'il y a une sensation (justifiée ou pas) d'oppression, de rejet, de non-acceptation par la société, ça réveillera les pulsions de certaines personnes déjà instables, qui provoqueront des drames. Et ces drames polariseront encore plus la société (ou une partie) contre ces personnes, ou le groupe dont elles sont supposées faire partie.

Actuellement ce sont principalement les "arabes" qui ont largement de quoi se sentir rejetés, donc c'est eux qui se radicalisent. Et en retour, le ressentiment général se traduit par les tirs sur les mosquées, les ratonnades, et les votes FN.

Pour sortir de ce cercle vicieux, va falloir qu'une partie arrive à faire le premier pas pour qu'il y aie enfin du pardon, de la compréhension, puis de l'amour entre les 2 parties. C'est mon côté jeune idéaliste gaucho farcie aux idéaux chrétiens qui parle, mais j'assume.

Voici bientôt une semaine qu’il est advenu ce que vous savez et je me permets aujourd’hui de vous livrer mon sentiment  après ces évènements extraordinaires .
Pour avoir souvent ici essayé, sous des dehors de légèreté, de défendre le droit à l’humour et à la dérision, je vais tenter d’exprimer ma peine, pour tous ceux qui ont perdu la vie et pour tous ceux qui ont survécu.
Je n’ai pas souhaité réagir plus tôt car le choc d’une agression si démentielle, si disproportionnée contre de simples porteurs de crayon, adeptes de la liberté de ton, m’avait abasourdi, hébété !
J’ajoute que le fait d’être au travail près de la place du colonel Fabien à Paris, juste au moment où l’échange de voiture s’est opéré après la démente fusillade ne peut qu’ajouter à cette stupeur qui ne veut plus me lâcher. Bien évidemment, n’ayant rien vu ni   entendu, j’ai juste pu ressentir  l’inquiétude de mes collègues (tout se sait très vite), la tension dans le quartier et le déploiement inhabituel de  services d’intervention. Mais pour avoir pris de plein fouet les assauts télévisuels des heures suivantes, un véritable effroi rétrospectif m’a saisi, assorti d’une colère qui ne me quitte plus.
 Ce qui me touche le plus au-delà de ce déni d’humanité, c’est cette haine du droit à l’humour, à la dérision, à l’impertinence.
Bien que plus influencé par Marcel GOTLIB, les journaux Pilote et Fluide glacial, je reconnais en Charlie Hebdo et   le Canard enchaîné des ilots de liberté incontournables,  à la créativité acérée.
Cabu, Charb,Wolinski,Tignous et Honoré sont, entre autres,  pour moi des parents aux traits de crayon incisifs, croquant l’absurdité du quotidien en d’éblouissants instantanés, appels  à l’intelligence du cœur dont le rire en est la manifestation naturelle.
Merde quoi, ils m’ont fait marrer plus souvent qu’à leur tour, et quand je bouffonne par écrit, c’est uniquement parce-que je ne sais pas dessiner.
Aussi, de réaliser à quel point humour et dérision peuvent être déclarés maladie mortelle, punie de la peine capitale m’a plongé profondément dans l’affliction dont seules les « élégantes »  élucubrations que je vous propose maintenant pouvaient me sortir.
Voici donc deux création personnelles, détournements effrontés de dessins existants, en l’honneur de ces caricaturistes assassinés sur l’autel de la connerie, et de tous ceux qui les ont accompagnés dans cette tourmente tragique.
Ce n’est rien d’autre qu ’un toast porté sinon à leur santé, du moins à leur mémoire !!!
Hommage dont vous saurez,  j’en suis sûr,  excuser l’extrême délicatesse et la subtile pudeur. C’est surtout pour moi un pied de nez magistral auquel j’ai envie de croire que tous ces disparus auraient adhéré.

























Maintenant, pour finir sur un autre plan, plus profond,  il est dit que lors d’une mort brutale et à plus forte raison d’un meurtre perpétré de sang-froid, l’âme du défunt est frappée de stupeur, d’incompréhension face à l’évènement et qu’il faut des vivants disposés à l’aider pour réaliser et admettre cette transition.
C’est pourquoi je vous propose,  pour les accompagner, cette musique qui me semble le mieux correspondre à cet état d’esprit sinon de communion, du moins d’empathie. Un  sentiment directement issu de notre humanité.

En vous remerciant de me lire …




Puissent les volutes odorantes de nos bouffardes joyeuses se substituer aux remugles nauséabonds de ces évènements délétères.
Bien à vous,
 




Frère Cadfael.

Magnifique cet agnus dei!!!
Maintenant plus que jamais il faut le demander: "agnus dei qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem"

Ce fut un plaisir et un honneur de te lire mon Frère !

Merci pour ces mots, ils sont très touchants, et je l'ai trouvé très justes.

Et merci pour ce bel agnus dei...

Je souhaite juste relever ce lien sans me permettre d'autre mots.
C'est un propos sans inflation, sans exagération, sans mouvement de masse, de mode, enfin... un propos qui respecte la réalité humaine et son unicité tout en traitant d'un point de vue négligé : un témoignage digne d'intérêt.


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+1, une vision objective et claire

Je suis navré d'écrire un si long texte mais c'est un peu ma thérapie  


A quoi ça rime ?!

Finalement, à quoi aspirent-on ? Au bonheur.
Comment le trouver ? Simplement en le cherchant.
Où ? Dans la paix, le respect et la liberté.
Comment y parvenir ?

  Pas par la force puisqu'elle engendre le conflit qui à son tour entraine
la perte des trois fondamentaux cités précédemment.
Mais par une réflexion commune et unilatérale :

 Puisque dans le fond tout le monde cherche la même chose, voilà un
bon point de départ sur lequel tout le monde est d'accord. Nous pouvons
donc ici trouver le début d'une égalité. Tous nés sur la même planète,
appelés à y vivre, tous un jour amenés à y mourir.
Nous avons la chance, d'avoir tous par le passé, fait des erreurs qui ont
fondé notre Histoire commune. Il ne s'agit pas de savoir "qui a fait quoi"
ou "qui doit à qui". Il s'agit d'apprendre de ces erreurs pour ne plus les
commettre. Prenons du recul pour se rendre compte du problème, voyons
notre passé comme s'il s'agissait d'un roman. Nous prendrons alors
conscience du ridicule de la situation :

Sur une planète appelée Terre, vivent des créatures aux apparences très
différentes. D'un coté des animaux primitifs chez qui règne la loi du plus
fort. Tous pour survivre, pensent devoir écraser l'animal de l'autre espèce
pour conquérir son territoire et ses richesses. Des terres riches il y en a plein
leur monde, bien plus qu'il ne leur en faut mais ils continuent ainsi depuis la
nuit des temps. De l'autre coté, d'autres créatures, mais leur cerveau n'est
pas suffisamment évolué pour qu'elles soient conscientes d'avoir conscience.
Ce n'est donc pas sur elles que nous nous attarderons, mais bien sur les
premiers animaux, que nous appellerons, en dépit de tout sens, "Humains".
Telle pourrait être l'entrée en matière d'un ouvrage humoristique s'il ne
s'agissait pas de nous.
Nous saisissons maintenant l'importance de notre Histoire et les leçons qu'il
nous faut en tirer.

Si nous partageons la même planète, la même volonté, le même but, qu'en
cela nous sommes tous égaux; alors pourquoi ne sommes nous pas en paix ?
Parce que nous vivons dans le passé ! Reprochant perpétuellement aux nouvelles
générations les erreurs de leurs prédécesseurs.
Enterrons ces conflits qui appartiennent à l'Histoire. Ne les oublions pas,
tirons en une leçon bénéfique et avançons ensembles ! Si nous arrivons à cela,
alors nous serons en Paix.

Nous possédons à présent deux trésors inestimables : la Paix et l’Égalité.
Puisque nous sommes égaux nous avons également le Respect. Ne pas
respecter autrui reviendrait à ne pas se respecter soi et donc à se vouloir du
mal.
Ne nous manque plus que la Liberté. C'est là que doivent se concentrer tout
nos efforts. Gardons simplement à l'esprit que la conquête de cette Liberté ne
peut ni ne doit engendrer la perte de nos précédents acquis que sont la Paix
et le Respect. Ce devra être sa seule limite.
Alors ensembles, construisons pour chacun un avenir digne de notre espèce.
Ce n'est que de cette façon que nous atteindrons le Bonheur. Chacun son
histoire, tous le même Futur.

Chacun sa bouffarde, du tabac pour tous !

Niconard, ça fait toujours plaisir de lire un avis partagé avec honnêteté et éthique. Je me permets, désormais que la première vague de sentiments est passé d'assumer ma petite contribution par une réponse à ton leitmotiv.

Afin d'éviter un trop long message, je me réduirait à quelques idées sur le phénomène social, le langage et la problématique individuelle, hors de tout jugement et avis personnel affecté. Je vous fais part d'une réflexion, certes sur le sujet, mais qui m'est présente à l'esprit depuis un moment et qui, régulièrement, met en exergue le drame de l'esprit contemporain.

Les choses les plus importantes sont toujours en filigrane. Saint Exupéry d'ailleurs dit si bien que l'essentiel est invisible pour les yeux dans son joli conte. En lisant Niconard, je me suis fait une réflexion qui ne porte pas sur le fond éthique et idéalisé louable du propos mais sur la forme qui s'intègre dans une attitude qui comporte, selon mon expérience, quelques illusions. On n'a pas assez remarqué, ni assez profondément, ni assez clairement, que notre époque est pour ainsi dire héréditairement chargée par l’apport essentiel de l'ère chrétienne - et cela en dépit de l’irréligiosité, ou plutôt antidogmatisme grandissant - à savoir par exemple par la souveraineté du Verbe, de ce logos - parole et raison - qui représente la figure centrale de la foi chrétienne. La parole est, au sens littéral, devenue notre dieu et elle l'est resté, même si nous ne connaissons le christianisme que par ouï-dire. Des mots comme Société, Etat, ou ici Liberté, Paix, Futur,... utilisés en antonomases sont chargés d'une telle substance qu'ils sont quasiment personnifiés.

Au niveau de la pensée banale implicite, l'état est devenu, bien plus que n'importe quel roi des temps passé - d'où certain sentiments populaires de privatio - le dispensateur inépuisable de tous les biens : l'état est invoqué, rendu responsable, il est mis en accusation, prend en charge le cadre moral dans des velléités régulatrices, etc... La société, elle, se trouve élevée à la dignité de principe éthique suprême ; on va même jusqu'à lui attribuer des qualités créatrices. Tout se passe comme si personne n'avait remarqué l'adoration divine du Verbe, nécessaire à une certaine phase historique du développement de l'esprit, comporte un redoutable revers de médaille !
La croyance dans le Verbe devient une croyance en le mot, mot qui se transforme en un infernal slogan susceptible et capable de toutes les escroqueries. En bref, la croyance en la parole est ainsi devenue non seulement un de nos pires maux, mais aussi le moyen, la source de renseignements auxquels s'adresse toujours le névrosé pour tenter de convaincre l'adversaire ou de faire disparaitre l'adversaire qui git en son sein. 
La puissance d'adoration des mots fait souvent perdre de vue l'individu qui est unique, y compris dans son éthique. Par exemple, pour faire simple et concret, dans ton texte, cher Nico, tu poses de beaux postulats qui correspondent à ce que tu prends conscience de ton éthique et qui rentrent

soit en phase avec un idéal souvent partagé, l'utopie secourable des Lumières :
comme par exemple l'idée que l'on aspire au bonheur,
soit en phase avec la société :
comme par exemple que le bonheur se trouve dans la paix, le respect et la liberté.

Ces deux exemples me plaisent car, même si je trouve ces idées attirantes, je sais que je ne peux pas les partager, qu'il m'est donc aisé de t'en montrer la subjectivité et comme elle s'intègrent en postulat de ta réflexion, rend ton développement absolument subjectif ce qui n'est pas pour le déprécier mais l'apprécier à sa juste valeur ; la créativité, la liberté, l'éthique, la croissance de l'humanité entière repose uniquement sur l'individu qui lui même s'extrait d'un terreau qui le dépasse. Le lien qui nous uni tous et toutes est une histoire, un mythe, un fond constituant la magnifique mosaïque de couleur dont les individus se teignent. Ce n'est pas par la conscience ni la raison que le lien entre les individus se pérennise mais par une résonance plus profonde, préconsciente comme les sentiments ou des bribes d'éthiques partagés en une morale solidaire, ou même inconsciente comme peuvent l'être par exemple un coup de foudre et maintes autres projections.

Si j'ai à formuler une caricature de ce à quoi j'aspire, je dirai que pour ma part j'aspire à une connaissance de Soi et idéalisant ce but concret, je peux dire que j'aspire à l’équilibre.

Pour marcher debout sur le fil de la vie, l'esprit et le corps doivent faire preuve de mutuelle transparence et d'écoute, d'où découle la possibilité à l'être de respecter et d'assumer ce qu'il est. Là n'est pas le sujet d'expliquer ou de préciser ce qui dynamise ma route mais de montrer que tout chemin est unique. Il est dangereux de reposer ses convictions sur le dehors et d'y trouver refuge. J'ajoute que l'aspiration au bonheur est pour moi une des choses qui peut éloigner l'individu de l’existence des choses et de leurs réalités en faisant souvent le choix de la facilité. La facilité n'est pas de monter droit vers un sommet mais de faire ce chemin tracé en serpent comme autour d'un pommier et amène souvent un éloignement dans l'illusion de s'y rapprocher. La simplicité quant à elle n'est pas aisé, jamais, et fait payer de nombreux sacrifices à l'Homme qui s'y dirige mais aboutit au rapprochement face à l'existence.

On ne s’oublie pas sur le chemin car le chemin nous menace ; on n'oublie pas l'existence du chemin, car le chemin nous accapare bien souvent.

Sur le chemin facile, la lassitude pèse sur le solitaire et il est aisé de s'y arrêter, de flâner entre passé et illusions. Sur la simple ascension, aucun écart n'est conseillé, on s'y découvre grandit, on y éprouve la force de ce qu'est le présent sous le poids de son discernement.Cette métaphore à ses limites, mais elle a le chic d'être très appréhensible et en phase avec ma mentalité de marcheur.

Il faudrait également débattre et surtout préciser différence entre bonheur, joie et harmonie mais là n'est pas le sujet.

Ou se trouve le bonheur ? Si l'on prend le bonheur comme qualifiant l'état de grâce où chaque individu se trouve en harmonie auprès des autres et y puise joie et équilibre, ce qui pour l'esprit critique amène à sourire car cette situation serait bien pauvre face à la richesse de la psychè, la liberté est un réel frein à cette idéalisation.
En y incluant le respect qui est un concept réduisant déja la notion de liberté, on se retrouve à devoir postuler une réelle connaissance des uns envers les autres afin de le rendre plausible car seule la raison et la statistique peut croire encore à une normalisation de l'Homme.
C'est une faute grave contre l'hygiène de la psychè que de manipuler des illusions au profit d'une volonté dogmatisante.

La paix est une notion tout aussi problématique...
Naturellement personne ne peut nier que sans la psychè, le monde des Hommes n’existerait pas. Tout dépend de la psyché humaine et de ses fonctions, pour faire une synthèse brutale. Elle devrait nous sembler digne de la plus haute attention, en particulier à notre époque où tout l'avenir, bonheurs et malheurs, dépend non de la menace exercé par les animaux sauvages, les catastrophes de la nature ou le danger d'épidémies universelles mais essentiellement des mouvements psychiques des Hommes.

Il suffit d'une perturbation presque imperceptible dans l’équilibre de quelques-unes des têtes que constituent l’humanité pour plonger dans le sang, le feu, la radioactivité et la violence notre monde de projections. Or, ce n'est que trop facilement que se déroule dans une tête certaines démarches conscientes qui, privées de tout protagoniste intérieur au sujet, ne sont plus contrôlées et retenues par rien. On a pu en juger à petite échelle ces derniers temps et à grande échelle à propos du Führer par exemple. La conscience de l'homme d'aujourd'hui colle trop souvent, encore tellement, à l'objet extérieur qu'il rend se dernier exclusivement responsable, comme si c'était des objets que dépendent les décisions.

Une connaissance, une compréhension qui pointent, s'esquissent et vont lentement leur chemin me semblent promettre une efficacité plus durable qu'un idéalisme qui ne jette sa flamme que pour s'éteindre.






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"Il est curieux que l’homme […] en soit amené à se réduire au rôle de quantité négligeable. Quelle singulière affaire que cette contradiction et que cette appréciation paradoxale de l’être humain par lui-même ! Elle n’est compréhensible qu’en y voyant l’expression d’une extraordinaire insécurité de jugement ; en d’autres termes, l’homme est à lui-même une énigme." C.G. Jung

Demosthène a écrit:Je souhaite juste relever ce lien sans me permettre d'autre mots.
C'est un propos sans inflation, sans exagération, sans mouvement de masse, de mode, enfin... un propos qui respecte la réalité humaine et son unicité tout en traitant d'un point de vue négligé : un témoignage digne d'intérêt.


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De tout les témoignages que j'ai pu lire, je crois que c'est celui qui m'a, de loin, le plus touché. Merci pour le partage, vraiment juste et instructif.

Demosthène a écrit:Je souhaite juste relever ce lien sans me permettre d'autre mots.
C'est un propos sans inflation, sans exagération, sans mouvement de masse, de mode, enfin... un propos qui respecte la réalité humaine et son unicité tout en traitant d'un point de vue négligé : un témoignage digne d'intérêt.


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Rien à dire , tout y est...

Voilà l'exemple du courage et de l'espoir en l'humain:

Ce n'est pas une question de juifs, de chrétiens ou de musulmans"
C’est en toute modestie que le jeune homme de 24 ans, arrivé en France en 2006, avait raconté son histoire à BFMTV. «Quand ils sont descendus en courant, j’ai ouvert la porte [du congélateur], a-t-il relaté. Il y a plusieurs personnes qui sont rentrées avec moi. J’ai éteint la lumière, j’ai éteint le congélateur. (…) Je leur ai dit de se calmer, de ne pas faire de bruit.» Parmi eux se trouvait un enfant de trois ans et demi, qui accompagnait son père. Le groupe est ensuite parvenu à s’enfuir. «Quand ils sont sortis, ils m’ont félicité, ils m’ont dit merci», raconte humblement le héros. Pour sa part, il a été arrêté et menotté pendant 1h30, puis interrogé par les policiers. Lassana leur a expliqué la situation, puis donné les plans du magasin, ce qui a permis l'intervention. 

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